Marche, tram, vélo ou voiture ?
COMP’Air s’intéresse à tous les moyens que les habitants de la Communauté de Communes des Pays du Sel et du Vermois utilisent pour se déplacer quotidiennement. Les 25 volontaires qui seront recrutés via le formulaire accessible en ligne recevront un micro-capteur durant les 3 semaines de l’expérimentation prévue entre le 28 avril et le 19 mai 2025.
Utiliser ce type de technologie, c’est déjà le cas pour de nombreux citoyens qui possèdent des montres connectées. Dans le cadre de l’expérimentation COMP’Air, ce n’est pas notre état de forme qui intéresse les micro-capteurs, mais bien la qualité de l’air que nous respirons.
De citoyens à sentinelles de la qualité de l'air
Le microcapteur sera relié au smartphone du volontaire à l’aide d’une application dont les données sont hébergées en Europe. L’intérêt sera de réaliser plusieurs mesures de la qualité de l’air en variant la durée des trajets et les modes de transport utilisés. Grâce au traçage GPS, COMP’Air permettra de visualiser les niveaux en particules atmosphériques dans la Communauté de communes des Pays du Sel et du Vermois.
Un financement partenarial
COMP'AIR est un projet soutenu financièrement à la fois par l'Agence Régionale de Santé (ARS) dans le cadre du Plan Régional Santé Environnement (PRSE4) et par la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) dans le cadre du suivi des territoires soumis à des Plans de Protection de l'Atmosphère, mais également par les collectivités participantes.
Une expérimentation à l'échelle régionale
Ce projet d'envergure régionale se fera avec le concours d'une dizaine de collectivités volontaires, de tailles et de profils différents, qui seront des territoires d'expérimentation, d'ici fin 2026. Avec le soutien de ces collectivités, ATMO Grand Est recrutera 25 volontaires par territoire à qui seront confiés des microcapteurs. Ces outils les accompagneront dans leurs déplacements quotidiens afin d'enregistrer la qualité de l'air qui les entoure. Ces données seront complétées par le recueil du vécu de l'expérimentation réalisé par l'Observatoire Régional de la Santé (ORS) Grand Est afin de mieux comprendre les pratiques en matière de mobilités. Plusieurs collectivités se sont déjà portées volontaires parmi lesquelles : l'Eurométropole de Strasbourg, l'Eurométropole de Metz, La Communauté de communes des Crêtes Préardennaises.
