ATMO Grand Est, acteur clé dans la surveillance de la qualité de l’air dans la région, prend connaissance des conclusions alarmantes du rapport de Santé publique France sur les effets de la pollution atmosphérique sur la santé des habitants du Grand Est. Cette étude met en évidence l'impact particulier de l’exposition aux particules fines (PM2,5) et au dioxyde d’azote (NO2) sur plusieurs maladies chroniques, renforçant ainsi la nécessité d'une action rapide et coordonnée pour améliorer la qualité de l’air.
Un impact sanitaire préoccupant
Les résultats de l’étude révèlent que l’exposition aux particules fines (PM2,5) et au dioxyde d’azote (NO₂) constitue un facteur aggravant majeur pour de nombreuses pathologies chroniques. Les données du rapport soulignent l’urgence de prendre des mesures pour réduire les niveaux de pollution dans la région :
- 3 900 décès évitables chaque année dans le Grand Est si les niveaux de pollution respectaient les recommandations de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
- Pour les enfants, une réduction de la pollution pourrait prévenir jusqu'à 2 300 nouveaux cas de maladies respiratoires par an.
- En adulte, entre 320 et 5 600 nouveaux cas de maladies cardiovasculaires, respiratoires et métaboliques pourraient être évités chaque année.
- 15,8% des nouveaux cas d'asthme pédiatrique seraient évitables grâce à une amélioration de la qualité de l'air.
Ces chiffres illustrent les conséquences d'une pollution persistante et l'importance de prendre des mesures efficaces pour protéger la santé.
La mission d'ATMO Grand Est : mesurer, informer, accompagner
En tant qu’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air, ATMO Grand Est joue un rôle central dans la collecte, l’analyse et la diffusion des données sur la qualité de l’air. À travers un réseau de capteurs et des modélisations précises, l’association fournit des informations essentielles aux décideurs publics, aux entreprises et aux citoyens, pour orienter les politiques et actions de réduction des polluants.
Au-delà de la simple surveillance, ATMO Grand Est accompagne également les acteurs locaux dans la mise en œuvre de solutions concrètes visant à réduire la pollution. L'association soutient notamment les collectivités, les entreprises et les citoyens dans l'adoption de pratiques plus respectueuses de l'environnement.
Chez ATMO Grand Est, Mathilde Wabartha a contribué à ce projet en travaillant sur trois de ces fiches en collaboration.
Des solutions pour un air plus sain
Les conclusions du rapport confirment que plusieurs leviers doivent être activés pour améliorer la qualité de l'air dans la région :
- Réduction du trafic routier : encourager les transports en commun, la mobilité douce (vélo, marche) et le covoiturage.
- Optimisation des pratiques de chauffage : la rénovation énergétique des bâtiments et une gestion plus responsable du chauffage au bois.
- Diminution des émissions industrielles et agricoles : accompagner les professionnels vers des pratiques plus durables et respectueuses de l'environnement.
Ces actions mises en place collectivement, permettront d'engager la région sur la voie d'une qualité de l'air plus saine et plus durable.
Un engagement collectif pour un avenir respirable
Face à ces résultats inquiétants, ATMO Grand Est renouvelle son engagement aux côtés des collectivités, des entreprises et des citoyens pour améliorer durablement la qualité de l’air dans la région. En renforçant la sensibilisation et l’accompagnement des acteurs locaux, nous pouvons collectivement relever ce défi majeur pour la santé et l’environnement. concrètes visant à réduire la pollution.