Les sources d’émissions sur l’Eurométropole de Strasbourg sont légion, mais sur lesquelles peut-on agir pour améliorer la qualité de l’air ?
Cette étude essaie de répondre à cette question en supprimant tout ou partie des émissions des secteurs routiers, industriels ou encore chauffage résidentiel/tertiaire afin de quantifier les leviers d’action pour améliorer la qualité de l’air. Il apparait que les abattements d’émissions industrielles ou du chauffage résidentiel/tertiaire ont un impact limité sur la qualité de l’air et ne permettent pas de respecter les valeurs limites réglementaires. Néanmoins, l’hypothèse de suppression des émissions industrielles sur l’Eurométropole de Strasbourg met en évidence, par un effet de seuil (les valeurs constatées étant très proches des valeurs réglementaires), un impact notable sur les populations potentiellement exposées à la valeur limite en dioxyde d’azote et à la valeur guide OMS en PM10.
Comme pour beaucoup d’études à l’échelle urbaine, le secteur du transport a l’influence la plus importante sur les niveaux de polluants simulés sur l’agglomération strasbourgeoise. Une réduction des émissions du trafic routier de 25% permet de réduire les surfaces et populations potentiellement exposées de moitié, et une baisse de 50% de ces émissions se traduit par une très forte diminution des zones de dépassements de valeurs réglementaires et de la population potentiellement exposée.
