Cette dégradation de la qualité de l'air a notamment conduit à constater un dépassement des valeurs limites réglementaires en air ambiant sur plusieurs sites de Reims et la nécessité de déployer un Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA) approuvé par arrêté préfectoral le 4 novembre 2015.
En 2018, la ville de Reims et le Grand Reims s'engageaient auprès du ministère de la Transition écologique et solidaire à mettre en en place une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFEm) début 2021 pour améliorer la qualité de l'air et viser un respect des normes fixées pour les concentrations de polluants atmosphériques par la directive 2008/50/CE du Parlement Européen et du Conseil du 21 mai 2008. Une ZFEm est destinée à protéger les populations dans les zones denses les plus polluées. Son principe est d'encourager la circulation des véhicules les plus propres. C'est donc un secteur du territoire où l'accès est contraint pour une typologie de motorisation considérée comme polluante.
ATMO Grand Est a été sollicité par le Grand Reims pour évaluer l'impact de plusieurs scénarios ZFEm. Selon l'outil de modélisation REM’AIR© a été utilisé pour évaluer plusieurs périmètres et restrictions de circulation aux horizons 2022 et 2025, intégrant les hypothèses nationales de renouvellement du parc automobile ainsi que les aménagements urbains du Grand Reims prévus à ces échéances.
